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MELANIE FAVREAU - HYPNOSE ET THERAPIES BREVES
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Changer d'angle : Une des grandes leçons de Léonard de Vinci

"Pour comprendre quelque chose, on doit le percevoir avec des perspectives différentes." Léonard de Vinci, peintre, inventeur et roi non couronné du zoom arrière existentiel.

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Imaginez-vous en train d’observer une fourmi. Vous êtes là, penché·e, concentré·e, à deux doigts de lancer un TED Talk sur "l’humilité dans le mouvement collectif". Et soudain, vous vous dîtes : "Tiens, si je me mettais à la place de la fourmi ?"


Là, changement de perspective. vous n'êtes plus l’observateur·trice. Vous êtes l’observé·e. Vous entendez des bruits de géants, vous sentez le sol trembler sous des pieds de Converse, et tout votre plan de vie vient d’être perturbé par une miette de croissant qui tombe du ciel. Bienvenue dans le cerveau de Léonard de Vinci.


Pourquoi Léonard avait-il raison

(et pas juste parce qu’il avait une barbe charismatique) ?


Changer de perspective, ce n’est pas seulement faire un pas de côté. C’est parfois faire un salto arrière émotionnel, une roulade conceptuelle, ou un facepalm métaphysique. Et Léonard, lui, savait que le monde n’est pas une peinture plate, mais une mosaïque de points de vue en tension.

Exemples concrets :

  • Vous croyez que votre ex est un·e sociopathe. Regardez l’histoire depuis la perspective de… son chat. Il·elle est peut-être juste mal luné·e, mais partage régulièrement de la dinde.

  • Vous pensez que votre job est un enfer bureaucratique. Maintenant imaginez être… votre plante de bureau. Vous êtes sa seule distraction digne d’intérêt de la journée.

  • Vous vous dîtes que vous êtes nul·le en méditation. Essayez de voir la scène depuis le point de vue du coussin : il vous trouve incroyablement régulier·ère et résilient·e.


Mais alors, comment appliquer cette sagesse sans devenir un·e philosophe errant·e ?


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  1. Faites tourner la caméra. Mentalement. Posez-vous la question: "Comment mon moi de 8 ans verrait ça? Mon moi de 88 ans? Mon moi qui a bien dormi? "

  2. Arrêtez d’avoir tout le temps raison. C’est fatigant, et souvent un obstacle à la compréhension. Admettez qu’il y a des angles que vous n'avez pas explorés. Même Léonard s’est parfois trompé (genre avec ce projet de machine volante qui ressemblait à un mix entre un moulin et une crêpière).

  3. Jouez au touriste. Devant une émotion, un conflit, une situation floue… Imaginez que vous venez d’arriver sur Terre et que vous n'avez aucune idée des règles. Vous serez surpris·e par le nombre de trucs qu’on accepte comme "normaux".


En résumé :

  • Comprendre, ce n’est pas saisir. C’est danser autour du sujet jusqu’à ce qu’il se dévoile sous un jour nouveau.

  • Chaque problème est une pièce de théâtre. Et vous, vous jouez tous les rôles, mais vous refusez parfois d’enfiler les costumes.

  • Et surtout : parfois, changer de perspective, c’est simplement enlever ses lunettes mentales pleines de traces de doigts émotionnels.


Conclusion douce et bizarrement inspirante :


Léonard, s’il vivait aujourd’hui, ferait probablement du stand-up existentiel sur YouTube. Il nous dirait entre deux croquis de machine à café philosophique :

“Ce que vous croyez ne suffit pas. Ce que vous voyez, non plus. Ce que vous êtes prêt·e à reconsidérer, par contre, là… on commence à parler.”

Alors la prochaine fois que vous êtes coincé·e dans un raisonnement en boucle, pensez à Léonard. Changez de chaise. Montez sur la table. Voyez ce qui change.

Et si vous ne trouvez toujours pas de réponse… essayez la perspective de la fourmi.

 
 
 
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